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Afrique outragée, Afrique brisée, mais Afrique liberée ?Un film de Louis CAMPANA
Durée: 54mn. |
Afrique outragée !
Afrique brisée !
Mais Afrique libérée ?
Un film de Louis Campana. Juin 2007.
Images, son et commentaires : Louis campana.
Production Association Shanti, 37 rue de la Concorde, 11000 Carcassonne. Tél : 0468711833
.site internet : www.association-shanti.org
Destination : pour tous publics. Durée du film 54 mn 30
Début du Film : Image de la statue de de Gaulle à Paris et inscription du texte :
Paris outragé, Paris brisé, mais Paris libéré !
Court commentaire sur le titre du film.
Mystérieuse Afrique, ensorcelante Afrique. Savane froufroutante, soleil blanc empoussiéré par le vent d’harmattan, chants d’oiseaux et animaux en toute liberté, pistes rouges et paysages déroutants.
Inconstante Afrique, partagée entre ses richesses culturelles et l’attrait de l’Occident, dépossédée de ses atouts miniers et agricoles par le Marché tout puissant du libéralisme qui en fixe les valeurs, empêtrée dans ses propres conflits de pouvoir aux limites de l’absurde.
Une Afrique soumise en bien des endroits aux rites ancestraux qui la laminent, entre mariages forcés, excisions et sorcelleries. Une Afrique riche de ses arts premiers, toujours transmis, de ses tam-tams et autres djembés. Une Afrique en quête de liberté, entre colonialisme et libéralisme, entre oligarchie outrageusement riche et peuples toujours plus pauvres.
Continent où la misère chasse la pauvreté, c’est au Burkina, l’un des pays les plus pauvres que nous sommes allés au devant de son désir de liberté, en y distinguant les fléaux qui la griffent, et les signes d’espérance.
L’état des lieux, sur le thème de l’Afrique outragée.
- Colonisation et libéralisme outrancier.
- Un sous-sol, objet de toutes les convoitises.
- Oligarchie et mimétisme occidental.
- Quand la misère chasse la pauvreté.
- Les inégalités scandaleuses.
- Le choix du Burkina Faso comme vitrine de l’Afrique. L’un des pays les plus pauvres.
Avec intervenants africains et volontaires européens (liste en fin de texte).
Les fléaux entretenus d’Afrique, l’Afrique brisée.
- Traditions désuètes et Droits de l’Homme.
- Manque d’initiative dès l’éducation.
- Corruption (pas de possibilité d’état de droit).
- Inégalité des biens (95% des richesses aux mains de 1,5%).
- Analphabétisme (80% de la population au Burkina).
- Sida (25 millions de cas recensés en Afrique)
- Les monocultures pour l’Occident, procès du coton par exemple.
Commentaires: Revenons à l’héritage colonial en matière économique. Les monocultures imposées par l’Occident pèsent d’une manière insidieuse et affaiblissent considérablement les économies locales. Ainsi l’illusion des cultures de rentes comme le coton ou le riz au Burkina Faso. Des multinationales comme Monsanto avec le concours de l’Etat poussent les paysans à opter pour ces cultures. Le BF est le premier pays producteur africain de coton, l’or blanc. Le matériel d’usine est américain, et les mêmes américains subventionnent leurs propres producteurs. Ainsi le coton burkinabé est stocké, invendu ou vendu à des prix qui ne permettent pas un profit minimal. Toutes les monocultures africaines profitent à l’Occident, qui en décident le prix de base, aux oligarchies en place et aux sociétés de transformations à capitaux occidentaux. Les producteurs sont endettés et beaucoup se suicident.
- Condition des femmes d’Afrique.
Avec intervenants africains et volontaires européens (liste en fin de texte).
Priorités et Développement pour une Afrique libérée.
1) Les priorités.
- Alphabétisation. Enjeu considérable. Pourquoi n’est-ce pas fait ?
Commentaires: Pourquoi donc 80% d'analphabètes au Burkina Faso? Mais comment est-il possible que depuis qu'on en est convaincu, tant de peuples restent illettrés et donc dans l'incapacité à concevoir ou inventer un développement efficace et conscient?
- Unité africaine. Est-elle possible ? Droit et justice.
- La pauvreté, un moindre mal si quiétude et respect.
- Culture africaine, artisans et artistes pour une identité.
Avec intervenants divers.
2) Les signes d’espérance et de liberté.
- Ocades (organisation catholique de développement et de solidarité)
- Valorisation des ressources en eau
- Unité mécanique pour la construction de barrages
- Relais Emmaüs et création d’emplois
- Maraîchage, compostage, reboisement.
- Orphelinat et développement rural.
Commentaires: En plus de l'orphelinat qu'elle a créé, Françoise Coste a initié une maison d'accueil pour le développement rural à partir de deux espèces végétales, le moringat, riche en hormones de croissance, et le bissap, une fleur fruit très riche en vitamines, le tout en culture biologique.
- Miellerie, fruits et diversité arbustive.
- La spiruline contre la malnutrition.
Commentaires: Cette algue transformée en poudre est administrée au centre médical de Nanoro aux enfants dénutris et à leurs mères ainsi qu'aux personnes séropositives. L'apport en protéines est exceptionnel et le développement des bassins de spiruline est en pleine expansion au Burkina Faso.
- L’expérience de Tin Akoff, la banque des céréales.
L’Afrique, un jour la liberté ?
- Unité africaine.
- Le poids de la France et de l’Europe.
- Re-culture africaine et appropriation de l’Indendité africaine.
Fin du Film :
- Responsabilité morale de la France : « Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde » Charles de Gaulle.
- La Fête et le Djembé.
- Générique.
Avec : Abraham Toé, conseiller juridique à la Présidence du Burkina Faso. Perpétue Toé, assistante sociale. Augustin Ilboudo, universitaire, biologiste, du ministère de l’Agriculture. Kisito Dakio, secrétaire du mouvement des Droits de l’Homme et des Peuples. « Sa Majesté » Nabab Tigré, chef coutumier de Nanoro. Gilbert Compaoré, directeur du Centre médical de Nanoro, infirmier. Françoise Lacoste, orphelinat la Case d’accueil. Raphaël Sangonré, responsable de l’Ocades. Ludovic Ferré, Relais Emmaüs. Jean Koala, directeur artiste du théâtre-forum. Dieudonné Doulkom, chargé du programme Varek. Roger et Jacqueline Cousin, volontaires indépendants au Burkina depuis 1986.